Canigou trail "flash-éclair"...
Le Canigou est
fascinant. J’y ai fait une tentative encore le dernier jour de l’année
dernière… Arrêté par la neige très rapidement, j’ai contemplé le Carlit là-bas
de l’autre côté, les souvenirs d’une autre vie, celle des possibles.
Le soir j’avais renoncé également à Collioure et ses touristes, ses bobos notables de Perpignan avec leur feu d’artifice. Ma twingo fut bloquée à l’entrée de la ville. Fêter la nouvelle année au milieu d’inconnus un verre de Banyuls Rimage (mirage ?) à la main me fut trop difficile… Un peu trop d’artificiel lorsqu’il y a à peine quelques heures on tutoyait encore l’altitude, la solitude et les souvenirs perdus…
Quel est le programme de l’équipe en ce 16 juin 2018 ? Une virée commando dans le massif. Aller-retour le temps d’une journée. Canigou « flash-éclair » pour amateurs éclairés. Très peu d’entrainement pour moi au milieu de cette équipe de choc qui va « mettre le feu aux poudres ». Benoit prépare un ultra en Andorre, Jacques est en récupération donc « en course », Bruno a des comptes personnels à régler avec le circuit. Je suis le seul à avoir « coulé une dalle la veille » comme on dit dans le milieu cycliste. On s’attendra les uns les autres. 8h30 peut-être au pied de St Martin l’abbaye. Nous marchons mais le rythme est déjà élevé… , belles traversées sur des dalles, une cabane, quelques névés, cheminée... Bruno et Jacques ont fait du hors-piste… 3h40’ d’effort. On a à peine couru sur des translations horizontales un peu plus bas, le rythme n’était pas celui des gens de Compostelle. Pas le temps de laver ses péchés. Là-haut, quelques "têtes plates" jouent du pipeau.. C’est bien lourd, entêtant, littéralement « off Sound »… Il y a un chantier incroyable pour quelques fagots posés sur la croix, à brûler plus tard… Ils ont dû passer par Cortalets c’est plus facile.
Je la regarde bien cette croix qui m’appartient un peu puisque le 01 octobre 1989 j’étais ici avec un autre Bruno. Nous avions monté le Canigou avec nos vélos de Prades. Le but était de prendre une photo au sommet avec les biclous pour répondre à un certain René Andrieu qui avait monté le Pic St Loup. Quelle histoire…
La descente va se faire au petit trot en 2h53’. Bel aller-retour presque 30 ans après.
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| La croix, les petits fagots, l'altitude, "au diable le vélo", vive le trail ! |
Le soir j’avais renoncé également à Collioure et ses touristes, ses bobos notables de Perpignan avec leur feu d’artifice. Ma twingo fut bloquée à l’entrée de la ville. Fêter la nouvelle année au milieu d’inconnus un verre de Banyuls Rimage (mirage ?) à la main me fut trop difficile… Un peu trop d’artificiel lorsqu’il y a à peine quelques heures on tutoyait encore l’altitude, la solitude et les souvenirs perdus…
Quel est le programme de l’équipe en ce 16 juin 2018 ? Une virée commando dans le massif. Aller-retour le temps d’une journée. Canigou « flash-éclair » pour amateurs éclairés. Très peu d’entrainement pour moi au milieu de cette équipe de choc qui va « mettre le feu aux poudres ». Benoit prépare un ultra en Andorre, Jacques est en récupération donc « en course », Bruno a des comptes personnels à régler avec le circuit. Je suis le seul à avoir « coulé une dalle la veille » comme on dit dans le milieu cycliste. On s’attendra les uns les autres. 8h30 peut-être au pied de St Martin l’abbaye. Nous marchons mais le rythme est déjà élevé… , belles traversées sur des dalles, une cabane, quelques névés, cheminée... Bruno et Jacques ont fait du hors-piste… 3h40’ d’effort. On a à peine couru sur des translations horizontales un peu plus bas, le rythme n’était pas celui des gens de Compostelle. Pas le temps de laver ses péchés. Là-haut, quelques "têtes plates" jouent du pipeau.. C’est bien lourd, entêtant, littéralement « off Sound »… Il y a un chantier incroyable pour quelques fagots posés sur la croix, à brûler plus tard… Ils ont dû passer par Cortalets c’est plus facile.
Je la regarde bien cette croix qui m’appartient un peu puisque le 01 octobre 1989 j’étais ici avec un autre Bruno. Nous avions monté le Canigou avec nos vélos de Prades. Le but était de prendre une photo au sommet avec les biclous pour répondre à un certain René Andrieu qui avait monté le Pic St Loup. Quelle histoire…
La descente va se faire au petit trot en 2h53’. Bel aller-retour presque 30 ans après.
