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Pour célébrer mon année en "formule bivouac" ... ( 17 et 18 mai 2025 - 375 km).

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  Voir le lever se soleil au sommet du Mont Ventoux (Chapelle Ste Croix) est un moment important pour "fêter" la liberté des aventuriers qui improvisent la nuit... Le 22 juin 1996 ( il y a bientôt 30 années), j'ai pris une des plus grandes décisions de ma vie de "sportif aventurier" (cycliste et autre). Elle allait changer radicalement ma liberté, mes rayons d'action, ma performance et de façon accessoire mes finances ce qui n'est pas à négliger. Je faisais ce mois-là une traversée bien personnelle des Pyrénées par tous les grands cols mythiques avec des incursions multiples en Espagne. Le but était de "revisiter" ce "Port-Vendres-Biarritz" de 1984 (avec Bruno.Boury et François Morvan). 1984, année de liberté pour moi pas pour Orwell, le devin... Au soir de la 5 eme étape me voilà dans le col du Tourmalet, sortie S te Marie de Campan à chercher un camping. Je le fais tous les soirs et là, c'est sous la pluie. Vous l...

Croiser un fantôme... ( 13 mai 2025 - 101 km)

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  Ce matin, j'ai intercepté un fantôme... Quand tu démarres assez tôt ta "carrière cycliste" dite officielle (ou fédérale), c'est-à-dire à 17 ans, tu es condamné à croiser plus tard (lorsque tu approches de la soixantaine) les spectres de tes anciennes connaissances sur la route... C'est mathématique. Ils représentent tous les cyclistes "flamboyants" de ta jeunesse, tes mentors parfois sur certains aspects très définis, des pairs que tu as fréquentés, pratiqué, usé parfois. Ce sont tes aînés et ils sont respectables. Ils continuent à "croiser" à proximité de Montpellier tentant de survivre encore un peu, en équilibre, sur des bécanes désormais vintages des années 80. C'est dingue d'ailleurs comment les vélos ont évolué sans eux. Ils s'acharnent à continuer la route dans un rayon d'action de plus en plus faible. Un fantôme ne va pas bien vite, son regard fixe le macadam sous son pneu (d')avant comme s'il était son u...

Paris Nice 2/2 ( Du 20 au 26 avril 2025 - 1193 km total)

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  7 )     Le trou de St Etienne. Parvenir à St Etienne sera un peu compliqué. Depuis la sortie de Feurs je suis à nouveau sous la pluie. Dans la capitale du "design", et on se demande bien lequel, je m'abrite et attend. D'abord sous un abri-bus puis dans un bar. Il y a toujours un moment où on repart quitte à faire des concessions. C'était la ville de Rémy (IUT), c'est aussi le départ de toutes mes Sainté-Lyon. Les platanes rappellent le sud. Que dire ? 8)    Les histoires et les légendes du col de la République. Tous mes passages ici en traversées furent mémorables. En 1995 vers Menton, je passe de nuit épuisé au sommet. En 2016 vers Brest, il y a la neige et le froid et je dois être à Roanne en fin de soirée pour respecter le road-book. Aujourd'hui, c'est la pluie qui va s'intensifier dans la descente sur Bourg-Argental ce qui va "flamber " mes freins (c'est vrai, ils n'étaient pas tout neufs). Je pense que l'esprit de Vé...

Paris Nice 1/2 ( Du 20 au 26 avril 2025 - 1193 km total)

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  Un Paris Nice rondement mené en cette année 2025, et malgré la pluie; il m'a fallu à peine 5 jours pour rallier Nice ( pour 992 km). J'aurais pu mettre 4 jours et demi sans forcer, s'il n'y avait pas eu l'arrêt du secteur de St Etienne. Mais cela n'a pas d'importance puisque je n'étais pas pressé et sans délai avec 7 jours entiers disponibles avant mon retour au collège. Paul de Vivie a encore une fois voulu me "briser les reins" à la bascule de l'Ardèche. Ne sommes-nous pas des concurrents cosmiques ? Tous les coups sont permis. Une belle satisfaction aussi d'avoir réalisé, sans trop d'effort, 4 journées à plus de 200 km en doubles quintes. Le total s'élève finalement à 1193 km puisqu'il y a eu un prologue nocturne magnifique dans Paris avec Rémy et un retour qui combine vélo et train (145 km de vélo le samedi). La SNCF étant encore une fois déclarée définitivement incompétente pour ramener un aventurier en traversée de...

Tourner en boucle ... ( virée maritime - 18 avril 2025 - 174 km )

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  Le Grau, Rochelongue, Brescou, le Cap. On remonte désormais sur la boucle... Dans la série des virées maritimes après Palavas et son Popeye disparu, dans la foulée du phare de l'Espiguette et ses brumes hivernales (Venise), allons maintenant un peu plus au sud du département. Je veux trouver de nouvelles routes, mais si elles existent, ne sont-elles pas saturées depuis des décennies ? Aller vers la mer est de plus en plus difficile. Je rêve de chemins calmes et, ce serait sidérant de ma part, mais pourquoi ne pas expérimenter des pistes cyclables ? Je suis prêt à m'y abandonner. Vous n'y croyez pas, je le sais. Et comment  vous en convaincre puisque moi non plus ? Je vais en être éjecté, je ne suis pas piste-compatible, l'envergure de mes ailes et ma vitesse calculée en nœuds ne peuvent s'exprimer sur ces lignes droites à comptables de voies douces. On m'a bien parlé d'un Tour de l'étang de Thau comme étant un Graal accessible. Celui de ceux qui to...

Faute d'éditeur... Je vire de bord ?

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Mon ouvrage de référence est disponible sur le site marchand AMAZON. Il aurait peut-être été plus "classe" qu'il le soit dans une bonne librairie... Mais rien n'est moins certain.  Vous connaissez la réputation des éditeurs. Elle est vérifiée. N'est-il pas essentiel que vous puissiez me lire ? Ne serait-ce que pour corriger mon texte.  Il ne faut pas attendre. On n'a plus le temps d'attendre. Souvenez-vous : il n'y aura aucun survivant ! Il a choisi Amazon..!  Mais quelle horreur ! Vite, vite repartons sur notre tandem...

" Ardaillers le versant du soleil..?" (151 km -28 février 2025)

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  Ne vous méprenez pas sur la douceur Cévenole, elle n'est certainement qu'une légende, un désir. Il n'y a que le pasteur Laurent Olivès figure emblématique des secteurs d'Ardaillers (je l'ai un peu connu dans une autre vie), qui pourrait me contredire. Il a beaucoup aimé et aidé les Cévennes lui. Nous n'allons pas convoquer la mémoire de cet homme et si vous voulez des infos, il faudrait lire son livre " Souvenirs d'un enfant du siècle"... Des mémoires redoutables, souvent tristes là-bas, au bout Dubout. Jean Valéro, le Vélocio célèbre des faubourgs de Figuerolle, lui aussi, satellisé au-dessus des nuages, m'avait souvent mis en garde contre ces piémonts qui n'abritent finalement que des pestiférés, des réfugiés de religions, des fuyards d'épidémies, des victimes climatiques. La notion de réfugié signifie ou sous-entend toujours, qu'ailleurs, c'est surtout pire. Rien n'est moins certain. Oui, il y a une tristesse ch...