Le nuage de Frison

La porte de la Pène qui va vers la lumière... Il faut la franchir... Crédit : BL La montée de la Pène est incontournable. J'en ai déjà parlé. C'est la fin de saison. C'est bientôt Noël et le jour de l'an. Période  propice au "reset", à l'effacement de la dette. Tout ce qui n'a pas été réalisé devra l'être. Et ne le sera d'ailleurs pas. On a l'habitude. On fait semblant d'y croire. C'est ce que l'on appelle l'espoir. Encore un sentiment qui empêche le présent ? Moi la course dite de la montée de la Pène j'y étais même à la création, elle semble avoir été conçu pour des gens comme moi (2004?).  La montée de la Pène, un "monstre" à disposition de l'humanité qui trouvait les routes du bonheur trop faciles et sans saveur ? Elle a toujours existé cette montée de la Pène, elle est universelle. C'est mon 17 ème passage. Que de belles récidives pour un apôtre de la compétition !  Faut croire que j'aime m'

  Moi et puis... Masha et Eric, le fameux couple métronome... Trois mordus de plus... Ce n'est pas encore la fin des médailles ? Vite à la soupe !  Tout semblerait avoir commencé sur l'échelle des inutilités le 18 septembre 1988 avec ce fameux " cinglé du Ventoux " qui consiste à gravir 3 fois la montagne chauve dans la journée...  J'étais alors un des premiers soldat (N°17) dans les pas du maréchal Christian Pic (CP), "Murat de tous les commerces" qui a depuis quitté l'apparente grande idée sympathique pour l'optimisation de quelques espèces sonnantes et trébuchantes via Paypal. Après moult récidives identiques (une dizaine quand on aime...) qui me plaçaient au devant des batailles dites "de palmarès" dans les années 90 on avait ensuite décidé avec Pascal Lometti (PL) d'aller réaliser le " super cinglé du Ventoux ". La déambulation qualifiée de strictement dérisoire, fut réalisée le 26 juin 2004 pour 4 ascensions dont cel

  Le tandem... Jean et Yvonne Valéro... Les Alpes...Le CTM... Les maillots en laine ou on ressemble à une abeille...Une autre époque... La boucle est vraiment bouclée... A l'occasion de la réunion annuelle de la secte très fermée des  Diagonalistes (en sursis bientôt totalement phagocytés par les Ultra-istes), j'ai appris la disparition récente et "normale" d'Yvonne (plus de 90 ans de bons et loyaux services !). Elle est allée rejoindre Jean là haut ou là-bas en bas.  Moi je vais grimper un peu pour y réfléchir et par respect pour cette existence, cette époque. Monter au Pic St Loup autant que ce soit pour quelque chose, une idée, une pensée.  J'avais déjà parlé de Jean, le mari d'Yvonne,  surnommé "Jean le bon" par un certain François Régis Parès FRP  ( lui-même canonisé autrefois pour quelques faits de sainteté cyclistes).  Ce Jean était un sacré personnage qui ne faisait pourtant pas de bruit et c'est un brin antinomique. Il était (comme Y