Les " Châteaux de ma mère "...
Il faut lire Pagnol et il sera alors aisé de comprendre pourquoi, à vélo, je m'arrête, brutalement parfois, devant une propriété, un domaine, un château, ou une clôture barricadée. Ce n'est ni programmé, ni réfléchi, encore moins anticipé. C'est une véritable chance... Je me retrouve alors, à l'identique, dans une église alors que je place un lumignon face à une statue silencieuse et pourtant bien vivante vous verrez. Ce moment qui nous ramène à une condition de "pauvre bougre"... C'est un temps délicieux de recueillement et de tragédie. L'histoire de Pagnol n'est pourtant pas tout à fait la mienne ou la votre, car il doit y manquer quelques détails mais cela n'a aucune importance. C'est universel et tellement tragique, voire funèbre, que le lecteur aurait aimé la vivre totalement et qu'elle soit sienne. Il en a la même la gorge serrée sur de nombreux kilomètres... Merci Pagnol pour ce texte d'humanité si rare et simple qui r